Scooter, paluches, et Grand Sachem
5 heures de train aller-retour dans la journée, ça en vaut parfois la peine. Surtout aujourd'hui.
Nous sommes le lundi 15 septembre 2008, il est 13h45, et je suis installé à l'arrière du scooter de Karim. Tous les raccourcis niçois sont bons pour parvenir au plus vite sur le campus universitaire, et mon pilote semble en connaître un bon petit nombre. La visite du parc arboré m'est faite sur deux roues, commentée par mon guide-pilote personnel.
Une fois arrivés au Laboratoire Fizeau, Karim continue la présentation des autres membres de l'équipe tout en me faisant visiter les locaux. Salutations et serrages de paluches.
Une bonne partie de l'après-midi va se passer dans le bureau d'Éric, Grand Sachem que je rencontre enfin. La mission du jour : me trouver un camarade d'hivernage. En effet, la direction de Richard ne le laissant pas partir, je me retrouve seul dans la capsule. Et malgré les dizaines de candidatures, le choix n'est pas aisé. Dans l'état actuel des choses, si un avis médical défavorable m'est délivré, le Laboratoire Fizeau se retrouve sans hivernant. Disons qu'on préfère éviter d'y penser.
Chaque nouvelle rencontre, chaque nouveau sujet de discussion m'en apprend plus sur l'Antarctique, les manières de s'y adapter, le mode de vie, le quotidien... sans oublier mon rôle au sein de l'équipe. La suite des évènements s'éclaircit elle-aussi. Les visites à Paris, à Nice, la visite médicale, et les contacts avec l'IPEV (Institut polaire français Paul-Émile Victor) commencent à se planifier.
J'attends maintenant les instructions de l'IPEV dans les heures qui viennent, et la visite médicale tant redoutée pour les prochains jours.
La machine est lancée et chaque étape est pour moi du bonheur en plus.
La machine est lancée, pourvu qu'elle ne s'arrête pas en si bon chemin...
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Hivernage 2009Publié le
Lundi 15 septembre 2008 à 19h51Flux RSS des commentaires de cet article.
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