Ma petite bibliothèque astronomique idéale
Lorsque j'ai commencé à étoffer mes étagères d'ouvrages astronomiques, vers l'âge de 15 ans, j'opérais ma sélection grâce au très riche catalogue papier de la maison de l'Astronomie, par ailleurs complété de plusieurs feuillets volants. Une véritable mine d'or. Loin de m'intéresser aux dernières sorties traitées par les revues périodiques, je me tournais bien plus fréquemment vers les anciennes publications. Ma démarche était de ne sélectionner que les ouvrages de références qui me semblaient faire loi dans leur domaine respectif, en tout cas ceux qui me semblaient couvrir leur sujet de la manière la plus complète possible. Afin de constituer ma petite bibliothèque idéale personnelle.
J'exécrais l'idée que deux ouvrages traitant du même sujet de manière globalement identique se côtoient sur mes étagères. Cela me paraissait être une perte d'efficacité totale — et je n'ai jamais forcément eu la prétention d'être complètement sain d'esprit. Sans parler des livres qu'on pouvait parfois m'offrir à Noël ou pour mon anniversaire, bien loin de mes exigences. On peut ainsi comprendre que la tâche de sélection n'était pas aisée. Cela me demandait du temps et de la réflexion, le choix se basant sur de simples premières de couvertures accompagnées de descriptions plus que succinctes. Mais cela me passionnait.
Je m'intéressais surtout aux ouvrages d'astronomie pratique — liés aux techniques d'observations et à l'instrumentation — ainsi qu'à ceux traitant des mécanismes physiques à l'œuvre au sein des astres observés et des moyens accessibles à l'amateur pour en sonder les entrailles. À noter que je ne disposais alors que d'une simple lunette de 60 mm sur monture azimutale. Je n'étais pas pour autant particulièrement pressé, plutôt avide d'en apprendre et comprendre le plus possible afin de, pourquoi pas, m'y frotter un jour d'un peu plus près.
Le choix fait, je ne commandais qu'un ou deux livres à la fois. Cela me permettait ensuite, si besoin, d'en revoir la sélection ; d'ajouter certaines références ou d'en retirer d'autres. Le web grand public n'en étant qu'à ses débuts, je passais commande chez un libraire à Salon-de-Provence, situé à vingt-cinq minutes du domicile familial. Où il fallait retourner chercher les ouvrages reçus ; lorsqu'ils n'étaient pas épuisés. Exigeant et patient, ma petite bibliothèque idéale ne comporte au final que peu de livres. Et c'est ainsi que cela me convient.
Je n'ai trouvé que très peu de critiques d'ouvrages astronomiques sur Internet. Je vais donc essayer d'écrire, en prenant mon temps, une fiche récapitulative pour chacun de ceux que je possède. Par conséquent, à bientôt !
Publié le
Vendredi 4 septembre 2015 à 09h33Flux RSS des commentaires de cet article.
Ajouter un commentaire