Nice Express
Le train, je connais. Aller-retour sur Paris pour la visite médicale, de même pour le séminaire, sans compter mon premier transit sur Nice. On peut ajouter à cela un aller-retour dans la Marne afin de voir un peu de famille avant le grand départ. À peine rentré, je me retrouve déjà dans un nouveau wagon. À croire que cela me manque vite.
À la différence des autres, ce train-là, je ne l'ai pas vu venir.
Nous sommes le mercredi 15 octobre 2008, il est 19h, et Karim est au bout du fil. Il voudrait nous voir, Denis et moi-même, au labo dès le lendemain matin. En 10 minutes, le problème est réglé. Mon acolyte prendra un train de nuit au départ de Paris et arrivera sur Nice à la première heure. Moi, il me faut partir sur le champ.
Réserver un train, un hôtel, faire mon sac, manger un bout, rejoindre la gare TGV d'Aix-en-Provence. 2h40 de train plus tard, je me paume dans Nice. Il est 23h45 quand je pénètre enfin dans ma chambre d'hôtel.
Levé à 7h, j'accueille Denis à 8h15 à la gare. Une grande journée en perspective. Après avoir rejoint le campus universitaire en tramway, le travail peut commencer. La journée est consacrée à la rencontre des responsables des missions opérationnelles à Concordia. Elle va se terminer aux alentours de minuit à l'observatoire de la ville, auprès d'un télescope identique à l'un de ceux installés au Dôme C (où est située la station).
La journée du lendemain se déroulera uniquement à l'observatoire, que l'on va découvrir de jour. Un magnifique répit nous sera offert dans l'après-midi, afin de pouvoir visiter à pied les instruments historiques, installés dans un parc de plusieurs dizaines d'hectares de pinède. Magique.
Après deux intenses journées, l'heure pour mon compagnon d'hivernage et moi-même de nous séparer est encore venue.
Cette fois, nous ne nous reverrons pas avant le grand départ...
Publié le
Vendredi 17 octobre 2008 à 11h24Flux RSS des commentaires de cet article.
Ajouter un commentaire