« Et pour quelques kilopapiers de plus »
Sergio Leone faisait dans le dollar, l'Antarctique a choisi le papier. La quantité, elle, semble identique. Contrairement à Clint Eastwood, j'évite par contre de les semer sur mon chemin. Autant que faire se peut, j'entends ; ne demandons pas l'impossible.
Une fois les dossiers de l'IPEV et des TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises) concernant la préparation du voyage et des tests médicaux reçus par La Poste, le travail peut commencer. Celui-ci s'inspire d'une ancestrale technique sioux qui consiste à remplir les trous. Je suis désormais persuadé d'une chose : le dépositaire du brevet de la « case à remplir » doit être quelqu'un de très riche.
Fascicules et brochures en tout genre, fiches de renseignements, certificats, inventaires, attestations, formulaires, listing, contrats, agendas, convocations, dossiers, pièces à fournir... tout y passe.
Remarquez, au moins, ce qui est fait n'est plus à faire. Dit-on. La réception du dossier de Volontariat Civil International émanant du Ministère des Affaires Étrangères m'a fait comprendre le contraire. Belote, rebelote... et dix de der.
L'Antarctique, c'est pas forcément évident...
...avant même d'y avoir mis les pieds !
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Hivernage 2009Publié le
Mardi 23 septembre 2008 à 20h00Ajouter un commentaire
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Commentaires
Roger Venturini a répondu le Permalien
Le mot Antarctique est très souvent accompagné par l'une ou l'autre de ces deux sentences : “ça se mérite” ou “c'est pas facile”. Et ce, même... à Nice !
Mais il paraît aussi que c'est merveilleux, extraordinaire, fabuleux, génial, j'en passe et de meilleurs. La preuve : beaucoup n'ont plus qu'une envie à leur retour en métropole, et c'est retrouver l'Antarctique !
Bon courage pour tout ce qui précède l'arrivée à Concordia... qui se mérite donc ! Veinard...
Cyp a répondu le Permalien
Merci Roger pour tes encouragements C'est sympa.